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COOPI est une organisation non gouvernementale italienne, indépendante et laïque, engagée dans la lutte contre les injustices sociales et la pauvreté dans le Sud du monde et dans la construction d`un futur dans lequel soient garantis pour tous des bonnes conditions de vie, le respect des droits et la parité des opportunités. Depuis 1965, COOPI a réalisé plus de 600 projets de développement et interventions d`urgence dans 50 pays, employant plus de 30.000 opérateurs locaux et assurant un bénéfice direct à plus de 50 millions de personnes. En Afrique, en Amérique Latine, en Asie et dans l`Europe de l`Est, COOPI favorise l`accès à l`eau et le droit à la santé et à l`instruction des communautés les plus pauvres.
COOPI est présent au Niger depuis 2012 avec un bureau de coordination à Niamey, et de bases terrain à Diffa, Agadez, Tillabéry, Tahoua et Maradi. COOPI intervient dans les secteurs de la santé, santé mentale et soutien psychosocial (SMSPS), éducation, protection et nutrition/sécurité alimentaire. Les principaux bailleurs de fonds sont ECHO, la Commission Européenne, la Coopération Suisse, la Coopération Italienne (AICS), USAID/BHA, BPRM et les agences des nations unies (UNHCR, UNICEF, OIM).
Au Niger, contrairement aux ressources humaines pour la santé physique, en matière de santé mentale, le pays est en considérablement en retard par rapport aux normes de l`OMS, avec 4 psychiatres dans la capitale et un nombre très limité d’infirmiers spécialisés et des psychologues. En termes de chiffres, le pays devrait compter 160 psychiatres de plus, 40 fois plus de psychologues, et 95 fois plus d`infirmiers spécialisés pour pouvoir répondre aux normes de l’OMS (sur la base des chiffres disponibles de 2015). Le programme de santé mentale compte un coordinateur national et 7 coordinateurs régionaux, bien que seulement deux districts pilotes disposent d`un coordinateur en Santé Mentale (Agadez et Diffa), ce qui pose des limites pour l’intégration de la santé mentale dans le système de santé publique dans toutes les régions.
En effet, c’est dans l’optique d’apporter un appui technique au programme national de la santé mental (PNSM) que ces formations à l’aide du Guide d`intervention humanitaire mhGAP (GIH-mhGAP) ont été dispensées par l’UNHCR aux agents de santé étatiques pour améliorer la qualité de l’offre des soins en santé mentale. Elles visent également à aider les établissements de santé générale en situation d`urgence humanitaire à évaluer et prendre en MHGAP-IG) qui est utilisé par les médecins, les infirmières, les autres agents de santé ainsi que les planificateurs de la santé et les gestionnaires.
Les présents TDRs définissent les différents axes sur lesquels va s’appuyer le consultant, afin de mener à bien sa mission de supervision. Les résultats attendus sont :
Les agents formés utilisent le guide MHGAP-IG pour les diagnostics en santé mentale.
Les agents formés utilisent le guide dans les activités courantes des centres de soins primaires.
Les agents formés renseignent les données de santé mentale dans le registre du centre de santé intégré.
I.MISSIONS ET RESPONSABILITES
A /GESTION DES ACTIVITES
- Contribuer à la supervision du personnel soignant formé en 2022 comme indiqué dans les listes de HCR à l`utilisation du MHGAP-IG Version 2.0
- Renforcer les compétences cliniques des agents de santé formés à l`utilisation du MHGAP-IG Version 2.0 afin qu`ils soient en mesure d`évaluer, de gérer et de suivre les personnes souffrant d`affections MNS prioritaires
- Etudier l’impact des formations dans la pratique quotidienne des participants à travers le monitorage dans leurs zones d’intervention
- Mettre en place un outil de suivi des données et des informations pour assurer une analyse des besoins et monitorer l’impact
B/ RAPPORTAGES et LIVRABLES
- Remise d’un état mensuel des activités réalisées, dans un format donné par COOPI
- Rédaction et transmission à COOPI et UNHCR d’un rapport d’activité trimestriel et d’un rapport final. Ces rapports, tout en gardant la confidentialité liée au secret professionnel contiendront :
o Le planning des activités réalisées
o Le nombre de rencontres
o Une analyse des besoins identifiés et des recommandations
o Les éventuelles difficultés rencontrées dans la mise en œuvre de la prestation et des propositions d’amélioration
o L’analyse des données récoltées dans les activités de suivi.
Cette liste des tâches est non-exhaustive et peut être adaptée au besoin des activités sur demande du superviseur direct.
II.PREREQUIS
- Être de nationalité nigérienne
- Bonne connaissance des outils MHGAP
- Une expérience antérieure au sein d’une ONG humanitaire serait un atout
- Être de bonne moralité et ouvert(e) d’esprit
- Être minutieux et endurant
- Avoir un esprit de synthèse et d’analyse
- Être disposé (e) à travailler dans des situations de stress et à faire face à l’imprévu
- Être doté(e) d’un esprit d’équipe et d’un forte capacité d’adaptation. |
